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Découvrez le témoignage du binôme Aysu et Isabelle en vidéo

« Isabelle a ajouté une couleur dans ma vie « , Aysu.

Isabelle, bénévole à Nantes, accompagne Aysu, une jeune lycéenne. Leur relation a permis à Aysu de développer sa confiance en elle et de mûrir ses choix d’orientation, comme en témoigne sa professeure principale.

Isabelle, mentor et Aysu, scolarisée en Terminale.

Lycéens, étudiants, actifs ou retraités, nous avons besoin de vous pour accompagner des enfants en difficulté ! Engagez-vous à nos côtés !

Dans l’onglet « Où nous trouver » de notre site internet, vous aurez accès à la localisation de nos antennes et aux coordonnées des co-responsables d’antenne.


« Rendre ce qui m’a été donné en aidant des élèves fragiles, c’est tout le sens que je donne au mentorat. » 

Hugues, 52 ans, mentor depuis trois ans à l’E.S.A : « Rendre ce qui m’a été donné en aidant des élèves fragiles issus d’une autre culture, c’est tout le sens que je donne au mentorat. » 

« Il y a trois ans, j’ai réalisé que le temps que je consacrais au travail ne correspondait pas à mes attentes : il me fallait donner plus de sens à ma vie » raconte Hugues, 52 ans, directeur général d’une entreprise informatique située à Carquefou, près de Nantes. « J’ai tout de suite voulu aider des jeunes : tous n’ont pas les mêmes chances » explique cet ancien bon élève, diplômé de Centrale Lille, conscient d’avoir été élevé dans des conditions privilégiées et de les offrir à ses trois enfants.

 

La première association qui répond à son offre de mentorat est l’Entraide Scolaire Amicale (E.S.A). Heureuse coïncidence, il en partage les valeurs : solidarité et respect des cultures. Depuis, chaque semaine, fort des formations suivies à l’association, Hugues se rend au domicile de son élève, dans une cité. Cas pratiques et jeux de rôle lui permettent d’identifier ses blocages. « Un enfant ne progresse pas en répétant une leçon par mimétisme, mais quand il accède au raisonnement. » Pour autant, Hugues sait qu’il n’existe pas de baguette magique. « Quand mon élève sort d’un contrôle avec la moyenne, c’est déjà une victoire qui nous rend heureux tous les deux. » Autre geste concret : aider les jeunes qu’il accompagne à trouver des stages de seconde professionnelle. « Faute de réseau, ils ont du mal malgré mes conseils. Alors s’il faut les prendre comme stagiaires dans mon entreprise, je le fais ». Le mentorat, un beau cadeau fait aux jeunes qui en ont besoin ? « Le cadeau, je me le fais à moi-même en étant mentor » sourit-il.


Sangavi & Jany : 3 belles années

Voilà une semaine que la plupart d’entre vous ont repris leurs activités, l’Entraide Scolaire Amicale vous présente aujourd’hui le retour d’expérience de Sangavi, lycéenne ayant obtenu son Baccalauréat Scientifique avec mention en juin dernier.

Après 3 ans d’accompagnement, de la seconde à la Terminale, Sangavi est désormais étudiante en 1ère année de médecine. Elle a souhaité adresser un message à Jany, sa bénévole qui l’a accompagnée au lycée.

« Cela a été un plaisir de travailler avec Jany ces 3 merveilleuses années. Plus que travailler, ce qui m’a également touchée, c’est l’ouverture sur le monde et sur l’actualité. Nous parlions de tout. De l’actualité, des présidentielles, de la politique.

Je la remercie de m’avoir ouvert les yeux sur le monde qui m’attend.

Ce sont toutes nos conversations qui commençaient par une notion à étudier et qui faisaient le lien avec l’actualité qui m’ont fait prendre conscience que j’aime étudier la politique. Mais également, j’éprouve le besoin de réparer certaines injustices. Même si je sais que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Merci. Un simple Merci est peu face à ce que m’a apporté Jany. Et je n’ai pas les mots pour exprimer ma gratitude.

On aura toujours l’occasion de se revoir pendant les vacances. »

 

Ces 3 années d’accompagnement se sont achevés avec beaucoup d’émotion autour d’un jus de fruits pour célébrer ce parcours.

Ce témoignage illustre que de réels liens se tissent entre les bénévoles et les jeunes de l’association, bien au-delà de l’accompagnement scolaire.

L’E.S.A. permet à de nombreux jeunes en France d’être accompagnés par un bénévole présent pour eux tout au long de leur parcours scolaire.


Entraide Scolaire Amicale en 3 présidentes – Aurélie Goin – présidente actuelle

L’Entraide Scolaire Amicale fête cette année ses 50 ans d’existence ! Un demi-siècle d’existence que nous avons souhaité célébrer en vous racontant l’histoire de l’association à travers trois interviews. Découvrez celle d’Aurélie Goin, la présidente actuelle de l’association.

Peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai la chance d’avoir bénéficié de l’ascenseur social. Cela s’est fait un peu par hasard, grâce à une rencontre, quand le principal de mon lycée m’a conseillé d’aller en prépa, alors que je ne l’avais pas envisagé ne connaissant pas cette voie. Pendant mes études à l’Ecole Polytechnique, j’ai pris pleinement conscience de l’inégalité des chances au travers de mon stage de première année à la Fondation d’Auteuil et de mes divers engagements bénévoles, à la bibliothèque de rue à Grigny notamment.
Je pensais arrêter le bénévolat en commençant à travailler. Mais, j’ai très vite eu besoin de trouver du sens et de faire quelque chose de vraiment utile en lien direct avec les gens. Cela fait maintenant 7 ans que je suis bénévole à l’E.S.A.
J’ai d’abord accompagné une jeune vers le bac à Paris. Une relation de confiance s’est nouée petit à petit. C’était un vrai plaisir de la voir progresser. Je suis ensuite devenue coresponsable d’antenne à Paris puis à Nantes. J’ai adoré les rencontres avec les familles et les bénévoles. J’ai rencontré de nombreux actifs très occupés, mais avec une vraie envie de transmettre ; c’est réconfortant dans notre société actuelle ! J’ai également découvert des familles très préoccupées par la réussite scolaire de leurs enfants et prêtes à beaucoup de sacrifices. Ces rencontres sont une vraie inspiration pour moi. Ensuite, j’ai pris la responsabilité du secteur Grand Ouest, et en novembre 2016, je suis entrée au conseil d’administration de l’E.S.A, sans savoir que quelques mois plus tard, je me retrouverai présidente ! Un nouveau défi que j’ai accepté, convaincue par l’importance de notre action et l’engagement de nos milliers de bénévoles.

Ce que j’apprécie à l’E.S.A, ce sont avant tout les rencontres : avec les familles, avec les bénévoles, avec d’autres acteurs, associatifs notamment, avec nos partenaires… Tous ces échanges nous nourrissent et nous permettent d’avancer.

Quelles sont les ambitions de l’E.S.A pour les années à venir ?

La mission de l’E.S.A n’a pas changé depuis 50 ans et reste, malheureusement, pleinement d’actualité : faire en sorte que tous les enfants aient droit à la même chance. C’est ce qui anime nos 3 500 bénévoles.
Nous souhaitons donc continuer à agir pour l’égalité des chances, en nous appuyant sur la relation de confiance qui s’instaure entre le bénévole, l’enfant et sa famille. Nous souhaitons renforcer nos liens avec les établissements scolaires pour pouvoir être au plus près des besoins de l’enfant et faciliter la relation parents-école. Les actions d’ouverture au monde sont également un volet important à développer : elles contribuent à la réussite à l’école et permettent de fédérer les enfants et les familles autour d’un projet commun. De plus en plus diversifiées, ces actions collectives permettent de répondre aux besoins de chaque tranche d’âge : au-delà des traditionnelles visites culturelles, sensibilisation au numérique, prise de parole en public, découverte du monde professionnel… Aider les jeunes à construire leur projet professionnel est un axe à renforcer, car il est plus facile de se motiver à l’école quand on a un projet que l’on a choisi.
Nous sommes actuellement en train d’écrire notre prochain plan stratégique pour 2019-2024. Nous aurons l’occasion d’en reparler après notre Assemblée générale en novembre 2019.

Que souhaites-tu à l’E.S.A pour ses 50 ans ?

Je lui souhaite de pouvoir aider toujours plus d’enfants, car, malheureusement, les besoins restent immenses. Je souhaite également à l’E.S.A de garder son esprit d’initiative : l’expérimentation est dans notre ADN, en témoignent les multiples initiatives locales. Restons « agiles » et sachons saisir les opportunités qui se présenteront et faire évoluer notre action en fonction des nouveaux besoins.
Je souhaite également à l’E.S.A d’être davantage reconnue des décideurs. C’est aujourd’hui un frein à notre développement.

Notre méthode fonctionne et nous pouvons être fiers de nos résultats, alors faisons-les connaître !

Cliquez ici pour consulter le portrait de Françoise Paul-Dauphin, fondatrice de l’E.S.A et présidente de 1969 à 1979.

Cliquez ici pour consulter le portrait de Claudette Sirodot, présidente de l’E.S.A entre 2009 et 2015


Entraide Scolaire Amicale en 3 présidentes – Claudette Sirodot 2009 – 2015

Claudette Sirodot

L’Entraide Scolaire Amicale fête cette année ses 50 ans d’existence ! Un demi-siècle d’existence que nous avons souhaité célébrer en vous racontant l’histoire de l’association à travers trois interviews. Découvrez celle de Claudette Sirodot, présidente de l’association de 2009 à 2015.

 

E.S.A : Lorsque vous devenez présidente l’E.S.A, l’association a déjà 40 ans. Quelle est la situation à ce moment-là ?

Claudette Sirodot : A l’époque, l’E.S.A accompagnait environ 2 000 enfants et comptait un peu moins de 2 000 bénévoles. Mes prédécesseurs avaient beaucoup œuvré pour faire croître la notoriété de l’E.S.A et structurer l’association, en particulier Charles Bachofen qui a impulsé des projets importants : l’élaboration d’une charte en 2005, la mise à disposition d’outils pour les bénévoles, notamment le développement de l’offre de formation, et la refonte du site Internet en 2007. Je connaissais bien l’association puisque j’étais co-responsable d’antenne, correspondante départementale de Paris et membre du conseil d’administration.

E.S.A : Quelles actions avez-vous menées lors de votre arrivée à la présidence de l’E.S.A ?

Claudette Sirodot : L’objectif était de poursuivre le travail initié auparavant pour faire de l’E.S.A une association pérenne et reconnue. Il fallait consolider la structure en introduisant des éléments stables, optimiser sa gestion en utilisant davantage les moyens informatiques et développer son action auprès des enfants. Ainsi, l’E.S.A a rompu avec un fonctionnement assuré uniquement par des bénévoles en embauchant une secrétaire administrative en 2010 et une chef de projet en 2012, elle s’est également dotée de locaux.
L’accueil de volontaires civiques à partir de 2010 a apporté la jeunesse et l’enthousiasme nécessaires pour développer les actions d’ouverture culturelle auprès des enfants. Les projets se sont succédé :

  • élaboration du premier plan stratégique,
  • développement d’un Extranet pour améliorer la gestion de l’activité, refonte du site Internet, …
  • sans oublier les opérations ESArtistes qui ont permis aux enfants de réaliser des dessins (Ton bénévole et toi), des photos (Ce que j’aime dans mon quartier) qui ont donné lieu à des communiqués de presse et des expositions !

Beaucoup de temps a été consacré pour rechercher des financements et des bénévoles accompagnants ou des responsables. Ce fut l’occasion de belles rencontres et de belles opportunités, telles que le développement du
mécénat de compétences, qui, pour certains, perdurent encore aujourd’hui.
L’E.S.A a été reconnue d’Utilité Publique obtenue en 2012, a obtenu le Label IDEAS en 2014 pour sa bonne gestion et l’agrément Education Nationale obtenu en 2015.
Tout cela a été possible grâce à la motivation et l’engagement de tous, bénévoles et salariés avec le souci, présent hier comme aujourd’hui, d’aider plus et mieux les enfants.

E.S.A : Aujourd’hui, vous êtes toujours active au sein de l’E.S.A, que faites-vous ?

Claudette Sirodot : Je suis responsable de l’antenne du 12ème. L’E.S.A est une association dans laquelle je crois profondément qui a connu un beau développement, est reconnue et dont l’action est essentielle aujourd’hui.

E.S.A : Justement, que lui souhaitez-vous pour ses 50 ans ?

Claudette Sirodot : Je lui souhaite de perdurer encore longtemps car il y a malheureusement encore beaucoup de travail à mener en faveur de l’égalité des chances. Je lui souhaite d’être reconnue, de disposer les moyens nécessaires à son fonctionnement et qu’elle attire toujours plus de bénévoles et de responsables d’antenne car ce sont eux qui font la force de l’E.S.A.

 

Cliquez ici pour consulter le portrait de Françoise Paul-Dauphin, fondatrice de l’E.S.A et présidente de 1969 à 1979

Cliquez ici pour consulter le portrait d’Aurélie Goin, actuelle présidente de l’E.S.A