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L’E.S.Artistes Reporters gastronomes – « L’art culinaire au confluent des cultures du 18e »

Paris 18 expo E.S.A

Le projet l’E.S.Artistes, associant les bénévoles, les enfants et les parents dans une découverte culturelle et artistique, est né de l’idée qu’en France, et dans le monde entier, certains plats traditionnels évoquent la convivialité et la fête ; ce sont des plats à partager, à déguster avec les autres convives, qu’ils participent d’un rituel social ou religieux. Retour sur un projet gourmand !

 

Guidés par leurs bénévoles, les enfants de l’antenne du 18e ont recherché l’histoire du plat le plus typique de leur région et l’ont cuisiné avec leurs mamans : ils ont coupé, découpé, pétri, remué … bref, ils ont mis la main à la pâte.

Exposition Paris 18 - E.S.A
Un plat ivoirien
Crédits : E.S.A

Ils ont aussi contribué à la composition et à la prise de vue pour mettre en valeur les plats confectionnés : à cette occasion, on peut dire qu’on a mis les petits plats dans les grands !

Enfin, ils se sont initiés à la recherche documentaire pour rédiger les articles que les

Paris 18  E.S.A expo
Tour de l’exposition
Crédits : E.S.A

photos illustrent. La participation à ce projet a été l’occasion d’un moment d’échange festif dans les familles.

« C’est beau et touchant cette confiance que nous ont témoignée les familles pour entrer dans l’intimité de leur cuisine ! », nous a confié une bénévole.

 

Logo mairie 18Grâce au soutien de la mairie du 18e, les photos ainsi que les articles rédigés par les enfants ont été exposés pendant la semaine du 11 au 15 juin. Les familles et les bénévoles se sont réunis le 13 juin, en présence de notre présidente, pour profiter de ce tour du monde culinaire, autour d’un buffet où chacun a pu apprécier les pâtisseries apportées par les mamans.

Parents et enfants sont repartis avec un livret de 24 recettes partagées, fiers du résultat de leur travail et valorisés par leur implication.

 


Entraide Scolaire Amicale en 3 présidentes – Aurélie Goin – présidente actuelle

L’Entraide Scolaire Amicale fête cette année ses 50 ans d’existence ! Un demi-siècle d’existence que nous avons souhaité célébrer en vous racontant l’histoire de l’association à travers trois interviews. Découvrez celle d’Aurélie Goin, la présidente actuelle de l’association.

Peux-tu te présenter rapidement ?

J’ai la chance d’avoir bénéficié de l’ascenseur social. Cela s’est fait un peu par hasard, grâce à une rencontre, quand le principal de mon lycée m’a conseillé d’aller en prépa, alors que je ne l’avais pas envisagé ne connaissant pas cette voie. Pendant mes études à l’Ecole Polytechnique, j’ai pris pleinement conscience de l’inégalité des chances au travers de mon stage de première année à la Fondation d’Auteuil et de mes divers engagements bénévoles, à la bibliothèque de rue à Grigny notamment.
Je pensais arrêter le bénévolat en commençant à travailler. Mais, j’ai très vite eu besoin de trouver du sens et de faire quelque chose de vraiment utile en lien direct avec les gens. Cela fait maintenant 7 ans que je suis bénévole à l’E.S.A.
J’ai d’abord accompagné une jeune vers le bac à Paris. Une relation de confiance s’est nouée petit à petit. C’était un vrai plaisir de la voir progresser. Je suis ensuite devenue coresponsable d’antenne à Paris puis à Nantes. J’ai adoré les rencontres avec les familles et les bénévoles. J’ai rencontré de nombreux actifs très occupés, mais avec une vraie envie de transmettre ; c’est réconfortant dans notre société actuelle ! J’ai également découvert des familles très préoccupées par la réussite scolaire de leurs enfants et prêtes à beaucoup de sacrifices. Ces rencontres sont une vraie inspiration pour moi. Ensuite, j’ai pris la responsabilité du secteur Grand Ouest, et en novembre 2016, je suis entrée au conseil d’administration de l’E.S.A, sans savoir que quelques mois plus tard, je me retrouverai présidente ! Un nouveau défi que j’ai accepté, convaincue par l’importance de notre action et l’engagement de nos milliers de bénévoles.

Ce que j’apprécie à l’E.S.A, ce sont avant tout les rencontres : avec les familles, avec les bénévoles, avec d’autres acteurs, associatifs notamment, avec nos partenaires… Tous ces échanges nous nourrissent et nous permettent d’avancer.

Quelles sont les ambitions de l’E.S.A pour les années à venir ?

La mission de l’E.S.A n’a pas changé depuis 50 ans et reste, malheureusement, pleinement d’actualité : faire en sorte que tous les enfants aient droit à la même chance. C’est ce qui anime nos 3 500 bénévoles.
Nous souhaitons donc continuer à agir pour l’égalité des chances, en nous appuyant sur la relation de confiance qui s’instaure entre le bénévole, l’enfant et sa famille. Nous souhaitons renforcer nos liens avec les établissements scolaires pour pouvoir être au plus près des besoins de l’enfant et faciliter la relation parents-école. Les actions d’ouverture au monde sont également un volet important à développer : elles contribuent à la réussite à l’école et permettent de fédérer les enfants et les familles autour d’un projet commun. De plus en plus diversifiées, ces actions collectives permettent de répondre aux besoins de chaque tranche d’âge : au-delà des traditionnelles visites culturelles, sensibilisation au numérique, prise de parole en public, découverte du monde professionnel… Aider les jeunes à construire leur projet professionnel est un axe à renforcer, car il est plus facile de se motiver à l’école quand on a un projet que l’on a choisi.
Nous sommes actuellement en train d’écrire notre prochain plan stratégique pour 2019-2024. Nous aurons l’occasion d’en reparler après notre Assemblée générale en novembre 2019.

Que souhaites-tu à l’E.S.A pour ses 50 ans ?

Je lui souhaite de pouvoir aider toujours plus d’enfants, car, malheureusement, les besoins restent immenses. Je souhaite également à l’E.S.A de garder son esprit d’initiative : l’expérimentation est dans notre ADN, en témoignent les multiples initiatives locales. Restons « agiles » et sachons saisir les opportunités qui se présenteront et faire évoluer notre action en fonction des nouveaux besoins.
Je souhaite également à l’E.S.A d’être davantage reconnue des décideurs. C’est aujourd’hui un frein à notre développement.

Notre méthode fonctionne et nous pouvons être fiers de nos résultats, alors faisons-les connaître !

Cliquez ici pour consulter le portrait de Françoise Paul-Dauphin, fondatrice de l’E.S.A et présidente de 1969 à 1979.

Cliquez ici pour consulter le portrait de Claudette Sirodot, présidente de l’E.S.A entre 2009 et 2015


Entraide Scolaire Amicale en 3 présidentes – Claudette Sirodot 2009 – 2015

Claudette Sirodot

L’Entraide Scolaire Amicale fête cette année ses 50 ans d’existence ! Un demi-siècle d’existence que nous avons souhaité célébrer en vous racontant l’histoire de l’association à travers trois interviews. Découvrez celle de Claudette Sirodot, présidente de l’association de 2009 à 2015.

 

E.S.A : Lorsque vous devenez présidente l’E.S.A, l’association a déjà 40 ans. Quelle est la situation à ce moment-là ?

Claudette Sirodot : A l’époque, l’E.S.A accompagnait environ 2 000 enfants et comptait un peu moins de 2 000 bénévoles. Mes prédécesseurs avaient beaucoup œuvré pour faire croître la notoriété de l’E.S.A et structurer l’association, en particulier Charles Bachofen qui a impulsé des projets importants : l’élaboration d’une charte en 2005, la mise à disposition d’outils pour les bénévoles, notamment le développement de l’offre de formation, et la refonte du site Internet en 2007. Je connaissais bien l’association puisque j’étais co-responsable d’antenne, correspondante départementale de Paris et membre du conseil d’administration.

E.S.A : Quelles actions avez-vous menées lors de votre arrivée à la présidence de l’E.S.A ?

Claudette Sirodot : L’objectif était de poursuivre le travail initié auparavant pour faire de l’E.S.A une association pérenne et reconnue. Il fallait consolider la structure en introduisant des éléments stables, optimiser sa gestion en utilisant davantage les moyens informatiques et développer son action auprès des enfants. Ainsi, l’E.S.A a rompu avec un fonctionnement assuré uniquement par des bénévoles en embauchant une secrétaire administrative en 2010 et une chef de projet en 2012, elle s’est également dotée de locaux.
L’accueil de volontaires civiques à partir de 2010 a apporté la jeunesse et l’enthousiasme nécessaires pour développer les actions d’ouverture culturelle auprès des enfants. Les projets se sont succédé :

  • élaboration du premier plan stratégique,
  • développement d’un Extranet pour améliorer la gestion de l’activité, refonte du site Internet, …
  • sans oublier les opérations ESArtistes qui ont permis aux enfants de réaliser des dessins (Ton bénévole et toi), des photos (Ce que j’aime dans mon quartier) qui ont donné lieu à des communiqués de presse et des expositions !

Beaucoup de temps a été consacré pour rechercher des financements et des bénévoles accompagnants ou des responsables. Ce fut l’occasion de belles rencontres et de belles opportunités, telles que le développement du
mécénat de compétences, qui, pour certains, perdurent encore aujourd’hui.
L’E.S.A a été reconnue d’Utilité Publique obtenue en 2012, a obtenu le Label IDEAS en 2014 pour sa bonne gestion et l’agrément Education Nationale obtenu en 2015.
Tout cela a été possible grâce à la motivation et l’engagement de tous, bénévoles et salariés avec le souci, présent hier comme aujourd’hui, d’aider plus et mieux les enfants.

E.S.A : Aujourd’hui, vous êtes toujours active au sein de l’E.S.A, que faites-vous ?

Claudette Sirodot : Je suis responsable de l’antenne du 12ème. L’E.S.A est une association dans laquelle je crois profondément qui a connu un beau développement, est reconnue et dont l’action est essentielle aujourd’hui.

E.S.A : Justement, que lui souhaitez-vous pour ses 50 ans ?

Claudette Sirodot : Je lui souhaite de perdurer encore longtemps car il y a malheureusement encore beaucoup de travail à mener en faveur de l’égalité des chances. Je lui souhaite d’être reconnue, de disposer les moyens nécessaires à son fonctionnement et qu’elle attire toujours plus de bénévoles et de responsables d’antenne car ce sont eux qui font la force de l’E.S.A.

 

Cliquez ici pour consulter le portrait de Françoise Paul-Dauphin, fondatrice de l’E.S.A et présidente de 1969 à 1979

Cliquez ici pour consulter le portrait d’Aurélie Goin, actuelle présidente de l’E.S.A


Activités du mois de mai

Musée d'Orsay

Le mois de mai est propice aux actions d’ouverture au monde ! Nos antennes s’en sont donné à cœur joie en proposant à leurs élèves des activités aussi variées qu’amusantes. Focus sur trois d’entre elles.

 

 

Une journée entre musée et promenade au grand air 

Le samedi 18 mai 2019, les enfants de 6 à 12 ans suivis par l’antenne de Clichy-Levallois ont participé à une sortie qui s’est révélée pleine de découvertes pour eux.
Le matin, accompagnés d’une guide qui a beaucoup apprécié leur capacité d’écoute et leur vivacité, ils ont découvert comment la Gare d’Orsay s’était transformée en un magnifique Musée et ils ont pu entre autres décrypter les subtilités d’œuvres majeures de quelques peintres impressionnistes. Un penchant pour Vincent Van Gogh ainsi que pour Georges Seurat, avec son tableau « Le Cirque », s’est dégagé chez nos jeunes amateurs.   
Après un pique-nique – très attendu – au jardin des Tuileries avec des jeux, fort animés, en guise de digestif, une tranquille et instructive promenade les a menés dans la cour du Louvre, où ils ont à une très grande majorité plébiscité la présence de la Pyramide, puis à la cour d’honneur du Palais Royal où les colonnes de Buren ont suscité chez certains d’entre eux une vocation d’alpiniste qu’il a toutefois fallu canaliser. La balade s’est terminée devant l’Opéra, qu’ils ont admiré, mais personne n’a toutefois manifesté ici le souhait de devenir danseur Etoile.   
Les plus grands d’entre eux étant munis de téléphones portables, des reportages photos – non exempts de selfies – ont sans nul doute étoffé le récit de leur journée fait le soir à leurs parents.  

 

Clap de fin pour le parcours Trust 

Machines de l'Ile de Nantes
Droits Réservés

Le 11 mai dernier, les jeunes du groupe coaching Prends les Choses en Main de l’antenne de Nantes ont terminé ce parcours en beauté. Au programme de cet ultime atelier : balade à dos du fameux éléphant mécanique, une restitution du parcours autour d’un goûter et la remise d’un livre « 30 jours pour trouver ma voie et vivre mes rêves » sur lequel ils pourront s’appuyer pour continuer le parcours en autonomie.
Ce beau parcours les aura amenés à se concentrer sur eux-mêmes, leurs choix d’avenir, d’orientation, prendre confiance en eux… Leur évolution est visible depuis le début du parcours en octobre dernier.
Un grand merci aux jeunes pour leur participation et à Laure de l’association Trust.
 

La Croisière s’amuse

 

Nous avons  embarqué au pied du Musée d’Orsay, sur la Seine, glissé devant le jardin des Tuileries, le Louvre … Voilà la passerelle des Arts et l’Institut de France, l’île de la Cité et Notre-Dame, les magnifiques hôtels particuliers de l’île Saint Louis. Puis soudain, c’est l’aventure, la première écluse, l’entrée dans le canal Saint Martin. Et voici le Port de l’Arsenal et le génie de la Bastille qui vous contemple du haut des 52 mètres de sa colonne. 

Croisière sur Seine
Droits Réservés

Le bateau s’engouffre dans la nuit : 2 km de quasi-obscurité sous une mystérieuse voûte souterraine percée de trous de lumière … Un lieu empreint de magie et de beauté. Au sortir du tunnel, c’est le canal Saint Martin dans toute sa poésie : une étonnante allée aquatique auréolée de passerelles romantiques, bordée de marronniers et de pêcheurs. Près de l’écluse du Temple, on aperçoit le buste de Frédéric Lemaître érigé dans un square, Garance et les « Enfants du Paradis » ne sont pas loin. Voilà l’écluse des Récollets et l’Hôtel du Nord : « l’atmosphère » est au rendez-vous ! « Frères humains, qui après nous vivez … » murmure le fantôme de François Villon : nous approchons de l’écluse des Morts où se dressait le gibet de Montfaucon. Puis le bateau franchit sa dernière écluse, celle de Jaurès, nous arrivons sur le Bassin de la Villette… le pont levant de la rue de Crimée puis le Parc de la Villette. 

Nous avons passé une superbe après midi, les enfants étaient ravis et les accompagnatrices également

 


Entraide Scolaire Amicale en 3 présidentes – Françoise Paul-Dauphin 1969 – 1979

L’Entraide Scolaire Amicale fête cette année ses 50 ans d’existence ! Un demi-siècle d’existence que nous avons souhaité célébrer en vous racontant l’histoire de l’association à travers trois interviews. Découvrez celle de Françoise Paul-Dauphin, la fondatrice. 

 

 

 

Entraide Scolaire Amicale : Comment l’idée de l’Entraide Scolaire Amicale vous est-elle venue ? 

Françoise Paul-Dauphin : L’Entraide Scolaire Amicale est née au lendemain des mouvements étudiants de 68-69. Nous vivions dans le quartier de l’université où cohabitaient à la fois des familles étrangères dans lesquelles certains enfants entraient en 6ème, classe importante, et des jeunes universitaires. Moi-même mère de quatre enfants, j’ai pu constater combien il était difficile pour ces collégiens d’avoir des parents qui ne pouvaient pas les aider faute des connaissances nécessaires ou des moyens financiers. Alors, j’ai eu l’idée de l’Entraide Scolaire Amicale. Fin juin 69, 150 circulaires ont été envoyées à des étudiants et terminales pour leur proposer d’accompagner scolairement ces enfants. Nous avons reçu 50 retours positifs alors que nous n’avions que 10 familles disponibles, nous n’avions pas prévu un tel engouement ! Avec l’aide d’une amie, nous avons trouvé 40 familles de plus. L’E.S.A était née ! 

E.S.A : L’association accompagne aujourd’hui plus de 4 000 enfants, comment a-t-elle grandi ? 

Françoise Paul-Dauphin : Je me dis souvent que je suis la souris qui a accouché d’un éléphant ! L’Entraide Scolaire Amicale s’est majoritairement construite grâce au réseau d’où son nom “Amicale”. Les parents d’élèves ont fondé des antennes dans d’autres arrondissements parisiens dès les années 70 ce qui a participé à faire croître l’association. Il a fallu la structurer et que chaque quartier puis ville ait un ou des responsables d’antenne pour leur permettre d’adapter l’aide apportée par l’E.S.A tout en gardant l’esprit de service et d’amitié. Ce sont eux les rouages les plus importants de l’Entraide Scolaire Amicale. Les médias enfin ont contribué au développement des antennes en région en valorisant les actions de l’E.S.A.  

E.S.A : Pourquoi ce nom : Entraide Scolaire Amicale ?   

Françoise Paul-Dauphin : La notion d’”Entraide” est importante pour l’E.S.A, car je reste convaincue que les bénévoles reçoivent autant qu’ils donnent. C’est même, à mon sens, la philosophie maîtresse de l’association. “Scolaire” car il s’agit bien d’accompagner la scolarité des enfants, même si l’action de l’E.S.A ne se limite pas à donner des cours de soutien. A l’époque, nous étions la seule association à proposer ce type d’action en France et ce pendant 10 ans. Enfin “Amicale” car c’est la clef du fonctionnement de l’E.S.A. C’est notamment pour cela que les rendez-vous ont lieu au domicile de l’enfant, cela permet de créer une proximité à la fois avec les élèves, mais aussi avec leur famille. 

E.S.A : L’Entraide Scolaire Amicale fête ses 50 ans, que lui souhaitez-vous ? 

Françoise Paul-Dauphin : Je voudrais tout d’abord saluer l’engagement des responsables d’antenne qui font un travail formidable tant auprès des familles que des bénévoles. Je souhaite à l’E.S.A de conserver cet esprit d’amitié qui l’anime et qui fait je pense, la clef de son succès.

“Quand on donne du bonheur, on reçoit de la joie.” 

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Cliquez ici pour consulter le portrait d’Aurélie Goin, actuelle présidente de l’E.S.A